In My Mailbox·Rendez-vous

In My Mailbox #37

In My Mailbox est un rendez-vous incontournable de la blogosphère que j’aime découvrir lorsque que je visite différents blogs. A mon tour, j’ai eu envie de partager avec vous mes achats et autres acquisitions de la semaine.

ACHATS LIVRESQUES :

Le fait d’avoir découvert les classiques sur le tard me permet de garder ma PAL à flot concernant ce genre – tous genres confondus – qui me passionne. En effet, cette semaine j’ai pu me procurer Effie Briest de Theodor Fontane, La Bête Humaine d’Emile Zola puis, le premier volet d’Autant en emporte le Vent de Margaret Mitchell ainsi que Le Fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux. Dans ma soif de découverte, j’ai aussi craqué pour Miss Austen de Gill Hornby. Envin et pour finir et dans un autre genre mais qui reste assez similaire, je suis tombé complètement par hasard sur Le Chant d’Achille de Madeline Miller et même si je ne suis pas parvenu à apprécié Circé de cette dernière, l’avis de Tachan concernant ce dernier m’avait convaincu de laisser une seconde chance à cette auteure.

Effi Briest, jeune femme adultère, brisée par une société d’hommes, est la victime d’un monde soumis aux lois des conventions morales. Dans la Prusse dévergondée par l’argent, le destin de cette femme n’est que résignation et mélancolie. Dernier roman de l’écrivain allemand Theodor Fontane, Effi Briest est l’un des chefs-d’œuvre de l’école réaliste allemande.

Le sang exécrable des Rougon-Macquart court dans les veines de Jacques Lantier, fils de Gervaise et héritier d’une lignée maudite. Lantier a assisté au meurtre d’un notable par le chef de gare du Havre. Pour se protéger, la femme de ce dernier, Séverine, le séduit et devient sa maîtresse. Auprès d’elle, et dans les vapeurs de sa chère Lison, sa locomotive, Jacques pense pouvoir conjurer ses pulsions meurtrières, résister à  » la hèle enragée qu’il sent en lui  » à la seule vue de la nudité d’une femme.

Pendant la guerre de Sécession, alors que le Sud esclavagiste auquel ils appartiennent tous les deux est en train de perdre ses dernières batailles contre le Nord, Rhett Butler et Scarlett O’Hara s’aiment et se déchirent. – Il doit y avoir de la place pour moi dans votre coeur. Cessez de vous tortiller comme un ver. Je vous fais une déclaration d’amour. Je vous ai désirée dès que je vous ai vue pour la première fois […] lorsque vous étiez en train d’ensorceler le pauvre Charlie Hamilton. Je vous désire plus que je n’ai jamais désiré une autre femme… et, pour vous, j’ai attendu plus longtemps que je n’ai jamais attendu pour une autre femme. La surprise lui coupa le souffle. Malgré toutes ses injures, il l’aimait, mais il était si mauvaise tète qu’il ne voulait pas le reconnaître franchement et qu’il n’osait pas parler de peur qu’elle n’éclatât de rire. Eh bien ! elle allait lui montrer de quel bois elle se chauffait, et ça n’allait pas tarder. – Est-ce une demande en mariage? Il lui lâcha la main et rit si fort que Scarlett se recroquevilla dans son fauteuil. – Grands Dieux, non! Ne vous ai-je pas dit que je n’étais pas fait pour le mariage ? – Mais… mais… que… Il se leva et, la main sur le coeur, il fit une révérence comique. – Chérie, déclara-t-il d’un ton placide, je m’en vais rendre hommage à votre intelligence en vous demandant d’être ma maîtresse sans vous avoir séduite au préalable. Sa maîtresse! » Titre original : Gone with the wind

Publié en 1900, Le Fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux, est devenu un classique du roman à rebondissements. Un suspense constant, une intrigue machiavélique, des situations ambiguës et beaucoup d’humour : on se lance sans retenue à la poursuite de ce fantôme « à travers les corridors et les escaliers mal éclairés » de l’Opéra Garnier ! Créature d’autant plus étrange qu’on lui attribue des phénomènes qui coïncident avec le plus fantastique, le plus mystérieux des drames…

En 1840, plus de vingt ans après la mort de Jane Austen, sa soeur, Cassandra, retourne dans le village de Kintbury pour séjourner chez Elizabeth Fowle, une amie de la famille. Elle sait que la correspondance d’Elizabeth, cachée dans un recoin du presbytère, contient de nombreuses lettres de Jane et probablement des secrets de famille qu’elle veut à tout prix protéger. Tout en se remémorant sa jeunesse et ses relations avec sa soeur adorée, elle isole les lettres les plus intimes. Elle se trouve alors devant un choix difficile : les détruire pour protéger la réputation de Jane, ou bien permettre à la postérité de savourer l’esprit brillant et acéré d’une autrice disparue trop jeune.

Patrocle, jeune prince maladroit, part en exil à la cour du roi Pélé. Il y rencontre Achille, son exact contraire, doué pour tout ce qu’il entreprend. Malgré leurs différences, les deux jeunes hommes deviennent inséparables. Le destin les mènent à la guerre de Troie. La violence des Dieux et des hommes fera de leur histoire un drame.

Et vous, quels ont été vos achats de la semaine ?

35 commentaires sur “In My Mailbox #37

    1. Beaucoup l’ont eu ce qui me fait assez peur car je n’avais pas réussi à terminer ma lecture de Circé avant lui… J’espère que cette rencontre sera bien meilleure cette fois-ci 😉

      Merci beaucoup !

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    1. Quand je l’ai vu dans ma librairie, j’ai de suite pensé à toi et je n’ai pas hésité un seul instant ! J’espère que ce roman me réconciliera avec l’auteure 😉
      Miss Austen est une austenerie plaisante à découvrir et idéale pour la saison !

      Merci beaucoup à toi.

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    1. Le problème c’est qu’avec tous ces classique, ma PAL en déborde et je n’ai pas assez de temps pour les déguster comme je le voudrais. Il me tarde tellement de continuer ma découverte de l’univers de Zola !
      J’espère que Le Chant d’Achille fonctionnera mieux que Circé et je suis dans le même cas de figure que toi concernant Le Fantôme de l’Opéra 😉

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      1. Je pense me faire un mois spécial classiques l’année prochaine, ça fait trop longtemps que je n’en ai pas lu (autres que dans le genre imaginaire)
        Je croise les doigts pour Le chant d’Achille.

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      2. Jane Eyre, Villette, Le Comte de Monte-Cristo, et j’aimerais bien relire Madame Bovary et L’Oeuvre de Zola. Mais je pense qu’il va falloir que je fasse des choix, ça va être difficile de tout caser en un mois ^^

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      3. Oui, ils sont à lire. Au pire, je trouverai bien un moment dans l’année pour tous les lire ^^ Quand je vois tous ceux que tu lis, en les enchaînant apparemment facilement, je suis assez admirative.

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      4. Je te rassure plus tu en lis, plus les plumes se dévoilent accessibles mais je t’avoue qu’avec toutes mes collections, je n’arrive plus a suivre le rythme car j’aime lire autre chose à côté 😂

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  1. La Bête humaine est un des Zola qui me fait le plus peur avec Germinal. Ils ne sont pas pour tout de suite, car je viens juste d’acheter Pot-Bouille.

    Je ne connaissais pas Miss Austen, mais le résumé m’a bien plu. Je me le note.

    Le chant d’Achille est un très bon roman, même si j’ai préféré Circé de cette auteur.

    Bonnes lectures !

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    1. J’avoue que je ne sais dans quel ordre lire les Zola. Je pense suivre la publication effectuée par la collection car je pense qu’ils suivent la popularité des œuvres.
      Miss Austen est pour le moment des plus agréable et cela permet d’en apprendre davantage sur l’auteure même si cela reste succinct.

      Concernant Le Chant d’Achille, j’espère réussir à le terminer a l’inverse de Circé qui ne m’a pas embarqué au delà des 100 premières pages.

      Merci beaucoup à toi !

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      1. Je les lis selon l’ordre voulu par Zola, mais ils sont relativement indépendants les uns des autres pour choisir l’ordre. Pour ma part, j’ai choisi l’ordre de publication de l’époque. J’ai commencé par la Fortune des Rougon.

        Bonne lecture alors avec Miss Austen.

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      2. Alors ce n’est pas l’ordre choisi par la collection puisqu’ils ont commencé avec Germinal mais comme tu le dis chaque roman est indépendant même si l’univers semble rester commun.

        Merci beaucoup à toi 😉

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  2. Je ne connaissais pas Effie Briest alors je suis curieuse d’avoir ton avis dessus.
    Lu ado, j’avais adoré Autant en emporte le vent, même si contexte historique oblige, certains propos font grincer des dents. Et je pense relire Le fantôme de l’Opéra ayant une réécriture dans ma PAL, mais j’en garde un bon souvenir.
    Bonnes lectures 🙂

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    1. Je ne connaissais pas non plus ce roman mais découvrir un classique allemand me ravit totalement !
      J’espère autant apprécié Autant en emporte le vent dont je connais absolument rien, je pars vraiment dans l’inconnu total. Concernant Le Fantôme de l’Opéra, j’espère aussi apprécié ce classique qui semble être les prémices du genre policer.

      Merci beaucoup à toi, et à toi également !

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      1. Je te comprends, d’autant que la littérature allemande ne me semble pas avoir le vent en poupe en France… Alors, c’est chouette d’en découvrir par soi-même 🙂
        Merci !

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