Fourth Wing, tome 1 de Rebecca Yarros

Note : ★★★★★ — « Bourré de facilités et autres clichés du genre et des plus prévisible, ce premier tome, synonyme de plaisir coupable, se veut pourtant des plus addictif et jouissif à découvrir. C’est pourquoi, j’ai dévoré ce savoureux mélange, aux allures d’hommages à Divergente, Hunger Games ainsi que d’Eragon. Entre dragons et romance mon cœur balance et je suis impatient de repartir à l’aventure ! »

Passer toutes les épreuves… ou mourir !

Résumé :
Rien ne prédestinait Violet Sorrengail à être une cavalière. Elle était censée intégrer le quadrant des Scribes et mener une vie tranquille parmi les livres. Elle dont les os sont si fragiles qu’ils peuvent se briser en un instant…
Mais aujourd’hui est le jour des conscriptions, et en tant que fille de la Générale – elle-même cavalière et dresseuse de dragons -, Violet n’a d’autre choix que de satisfaire les ordres de sa mère, et de rejoindre les épreuves de sélection pour devenir dragonnière… L’élite de la Navarre !
Pourtant, le simple fait d’envisager s’inscrire à cette compétition lui paraît ridicule… Car les dragons ne se lient pas aux humains « fragiles » : ils les brûlent ! Mais Violet est peut-être la candidate la moins forte physiquement, elle est cependant rusée et rapide. Des qualités indispensables quand on évolue dans un monde sans foi ni loi, où les alliés peuvent vite devenir des ennemis, ou peut-être encore des conquêtes… Violet va vite devoir penser à un plan solide, car cette compétition n’a que deux issues : passer toutes les épreuves ou mourir !

Chronique :
Bien qu’avec sa séduisante édition et son alléchant résumé, j’avoue que l’excès de popularité de ce phénomène du moment me laissait plus que songeur et j’admets regretter ne pas avoir sauté le pas plus tôt tant cette lecture a frôlé le coup de cœur.

Il faut dire que Rebecca Yarros semble s’inspirer des plus grands de son époque et dévoile une épopée fantastique et passionnante à découvrir. À commencer par l’univers draconique, son empire et ses factions ainsi que son mode de vie – me rappelant souvent Divergente de Veronica Roth – m’ont captivé et ce, dès le premier chapitre. Sans révolutionner le genre, l’auteure parvient néanmoins à le dépoussiérer et j’ai été plus que séduit par sa plume des plus visuelle, lui permettant de donner corps et vie à un monde peuplé des merveilleuses et fascinantes créatures que sont les dragons. Une mythologie se mêlant avec réussite et efficacité à un système de magie pertinent et couplée à bien des complots offrant une certaine complexité à cette œuvre. C’est pourquoi et bien que la présence de ces créatures fantastiques et les éléments leurs étant associés peuvent sembler arriver tardivement, une fois en place tout s’enchaîne avec rythme et action. Grace à la simplicité et la fluidité de son style, Fourth Wing se dessine des plus addictif et je n’ai pu m’empêcher d’engloutir ce premier volet. Pourtant et il faut bien l’admettre, ce dernier est rempli de stéréotypes et de facilités scénaristiques mais se dévoile un véritable plaisir coupable. C’est pourquoi et malgré sa prévisibilité, je me suis laissé porter avec plaisir et malice par la plume de Rebecca Yarros.

Cependant et il est vrai que sans être passé loin du coup de cœur, le traitement quelque peu hâtif apporté aux personnage aura eu raison de moi. Et ce surtout en ce qui concerne les plus secondaires qui, pour une majeure partie du roman, servent avant tout l’histoire et ses complots. Fort heureusement, j’ai été séduit par notre jeu et fragile héroïne, Violet, vivant dans l’ombre de sa sœur et sa mère, bien plus érudite que cavalière. Cet alléchant portrait m’a fortement rappelé celui de Tris et son évolution à celui de Katniss. Ajouté à cela une forte détermination et vous voici face à un futur emblème de liberté. Je ne peux en dévoiler davantage sans vous gâcher votre découverte mais je peux affirmer avoir été sensible à son lien envers sa monture qui lui réservera, ainsi qu’au lecteur, bien des surprises. Tout comme la présence de Xaden, l’antagoniste séduisant dans toute sa splendeur et ses clichés offrant la possibilité à Rebecca Yarros de développer une histoire d’amour plaisante mais parfois précipitée et maladroite, rythmée de scènes que j’aurais apprécié plus sensuelles que sexuelles et ainsi, ressentir davantage d’émois romantiques. Pour autant et maintenant les secrets dévoilés et les dernières pages au rythme palpitant et truffées d’action tournées, je suis plus qu’impatient de retrouver à dos de dragon l’univers et le style de la romancière.

Ainsi et bourré de facilités et autres clichés du genre et des plus prévisible, ce premier tome, synonyme de plaisir coupable, se veut pourtant des plus addictif et jouissif à découvrir. C’est pourquoi, j’ai dévoré ce savoureux mélange, aux allures d’hommages à Divergente, Hunger Games ainsi que d’Eragon. Entre dragons et romance mon cœur balance et je suis impatient de repartir à l’aventure !