Note : ★★★☆☆ — « Je regrette énormément d’avoir été simple spectateur de cette lecture. Je ne suis pas parvenu à m’immerger dans ce roman comme je l’aurais voulu. La faute à de nombreuses longueurs et au manque réel d’un fil conducteur entre les différentes temporalités réalisées par Kate Morton. Malheureusement, je ne retiendrais que la douceur de son style et la mélancolie de sa plume. »
Résumé :
À l’été 1862, un groupe de jeunes peintres proches des Préraphaélites, menés par le talentueux Edward Radcliffe, s’installe au Birchwood Manor, sur les rives de la Tamise. Là, inspiré par sa muse, la sulfureuse Lily avec qui il vit une passion ravageuse, Edward peint des toiles qui marqueront l’histoire de l’art. Mais à la fin de sa retraite, une femme a été tuée, une autre a disparu, un inestimable diamant a été dérobé, et la vie d’Edward Radcliffe est brisée. Plus d’un siècle plus tard, Elodie Winslow, jeune archiviste à Londres fiancée à un golden-boy qui l’ennuie, découvre dans une vieille sacoche deux objets sans lien apparent : le portrait sépia d’une femme à la beauté saisissante en tenue victorienne, et un cahier de croquis contenant le dessin d’une demeure au bord de l’eau. Pourquoi le Birchwood Manor semble-t-il si familier à Elodie ? L’inconnue de la photo pourra-t-elle enfin livrer tous ses secrets ? Et si, en l’entraînant sur les traces d’une passion d’un autre siècle, son enquête l’aidait à percer le mystère de ses propres origines et à enfin mener la vie qu’elle désire ?
Chronique :
Je déteste ce sentiment de frustration lorsque je termine une lecture que j’étais certain d’apprécier mais dont ce n’est malheureusement le cas. C’est ce qu’il vient de m’arriver avec ce roman qui m’avait l’air si prometteur et rempli de potentiel.
Malheureusement, je retiendrais que très peu de chose de La Prisonnière du Temps, excepté sa magnifique couverture et son alléchant résumé qui au final s’avère à des années lumières de ce que à quoi je m’attendais. Pourtant et comme souvent les idées et le potentiel étaient louables mais je ne suis absolument pas parvenu à entrer dans l’univers de Kate Morton. Pire, j’ai eu l’impression de subir cette lecture tellement je me suis ennuyé. Sincèrement, il m’a fallu m’accrocher pour ne pas abandonner ma lecture dans m’espoir d’avoir le déclic qui me ferait plonger corps et âmes dans celle-ci mais le rendez-vous n’a pas a eu lieu. D’autant que cela me frustre car d’habitude j’apprécie les œuvres dans lesquelles il est question de diverses temporalités qui s’entrecroisent mais cette fois-ci il m’a manqué un réel fil conducteur et un certain cadre afin d’orienter ma découverte. J’ai eu l’impression que tout allait à vau l’eau à tel point que certaines parties m’ont paru assez hasardeuses. De plus, beaucoup de longueurs ont considérablement freiné mon entrain et ma concentration.
Néanmoins et malgré ce constat, la plume de l’auteure est très abordable et se lit avec facilité. Son style est assez mélancolique et poétique et je pense qu’avec une autre histoire, j’aurais certainement pu vibrer au gré de sa prose.
Il en est de même en ce qui concerne les personnages. Ils sont beaucoup trop nombreux et sont souvent présentés de manières assez abruptes, sans me laisser le temps de les assimiler afin de mieux les connaître. Je pense qu’il s’agit là du plus gros point négatif de cette aventure car j’aime prendre le temps de connaître les héros d’un récit. Kate Morton centre assez son récit sur Élodie et c’est le seul nom que je retiendrais de cette histoire. J’ai beaucoup aimé la douceur de cette femme ainsi que la morosité de sa psychologie. Celle-ci est beaucoup mise en avant ce qui offre un panel d’émotion assez conséquent à découvrir, malheureusement noyé par d’autres destins beaucoup plus assommants à lire.
Ainsi, je regrette énormément d’avoir été simple spectateur de cette lecture. Je ne suis pas parvenu à m’immerger dans ce roman comme je l’aurais voulu. La faute à de nombreuses longueurs et au manque réel d’un fil conducteur entre les différentes temporalités réalisées par Kate Morton. Malheureusement, je ne retiendrais que la douceur de son style et la mélancolie de sa plume.
Oh mince !
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Une déception cela peut arriver 😉
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oo quelle déception 😦 dommage car le synopsis avait l’air vraiment sympa !
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Oui c’est ça le plus frustrant car cette lecture avait tout pour me séduire et pourtant… l’ennui total.
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Longueur, manque de fil conducteur… ça ne fait pas vraiment envie 😉
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Après tout dépend du lecteur. Beaucoup l’ont apprécié mais moi je me suis ennuyé.
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Dommage, mais ton ressenti vis à vis des longueurs se comprend. 😦
J’espère que ta prochaine lecture sera meilleure/te transportera davantage.
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C’est dommage car sa plume est vraiment belle mais cela n’a pas marché avec moi.
J’ai repris Keleana avec la dernière partie du quatrième tome, ça devrait donc aller !
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J’avoue que l’évocation des nombreuses longueurs me font passer mon chemin… Je ne supporte pas de m’ennuyer dans un roman.
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C’est vraiment parce que je le lisais dans le cadre du BSC que j’ai terminé cette lecture. Je l’aurais très vide abandonnée sans quoi 😉
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Dommage pour cette déception Le résumé promettait une histoire très intéressante en effet
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Oui c’est navrant mais ce roman n’a pas fait écho en moi 😉
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