La Chronique des Bridgerton, tome 3 : Benedict de Julia Quinn

Note : ★★★★★ — « Bien que j’ai très rapidement deviné les grandes lignes et la finalité de ce nouveau volet, je suis tombé de nouveau sous le charme de la plume idyllique de Julia Quinn qui se permet une réécriture de Cendrillon réussie et totalement addictive. C’est simple, je n’ai pu lâcher ce roman et celui-ci a été un merveilleux régal. »

Source d’inspiration de la série originale Netflix.

Résumé :
Comme le rapporte la mystérieuse lady Whistledown dans sa chronique mondaine, on a vu, lors du fameux bal masqué des Bridgerton, le cadet de la famille, Benedict, en compagnie d’une ravissante inconnue vêtue d’une robe argentée. Mais à minuit, la belle s’est enfuie. Depuis, la haute société se perd en conjectures sur son identité. Benedict a beau la chercher dans tout Londres, elle semble s’être évaporée à jamais. Qui pourrait savoir que sous le masque de soie noire se cachait Sophie Beckett, la fille illégitime du comte de Penwood, haïe par sa marâtre qui la cantonne à l’office ? Quand Benedict croisera de nouveau Sophie, saura-t-il la reconnaître sous ses vilaines nippes de domestique ?

Chronique :
Ayant précédemment adoré découvrir le quotidien et les amours de la famille des Bridgerton, j’avais hâte de découvrir de nouveaux membres de cette fratrie et je dois dire que je ressors plus que satisfait de cette lecture tellement je l’ai adorée et dévorée.

Il faut dire que l’histoire offerte par Julia Quinn est digne des plus beaux contes de fées et que j’ai adoré cette certaine réécriture de Cendrillon. Ainsi, il ne m’a pas fallu très longtemps pour deviner comment se terminerait ce roman mais cela ne m’a nullement dérangé car je l’ai littéralement dévoré. D’une plume et d’un style drastiquement addictif, l’auteure m’a de nouveau pris dans ses filets et m’a embarqué avec ardeur dans son univers bucolique à souhait. Sa plume se dévoile une nouvelle fois facile d’accès et d’une élégance incroyable. C’est vraiment agréable de se plonger dans ses romans qui permettent de lâcher prise l’instant de quelques heures grâce à leur légèreté indéniable.

Cependant et malgré ce côté aérien, les personnages sont parfaitement travaillés et j’ai eu un réel coup de cœur pour Benedict et Sophie. Cette dernière m’a plu dès les premières pages et je me suis très vite attachée à cette âme en perdition que le destin ne cessera d’ébranler. Ce personnage est fortement touchant, attachant et empathique. J’ai vraiment été ému bien des fois par ses convictions qui seront bien souvent sa force mais aussi ses faiblesses. C’est une héroïne entière et humaine et je ne peux que comprendre l’attachement de Benedict envers ce bout-en-train. Par ailleurs, j’ai apprécié ce membre des Bridgerton et bien que j’avais été touché par mes précédentes lectures, ce dernier m’a surpris par sa pureté et grandeur d’âme. Peu importe les étiquettes, différences sociales et les codes sociaux, ce dernier ne se permet aucun jugement de valeur et traite ses semblables de la même manière, faisant de lui un personnage altruiste. Ainsi et sans pour autant rentrer dans les détails, la romance de ce volet est aussi simple, qu’efficace. Malgré un fil conducteur peu audacieux, Julia Quinn ne manque pas de romantisme et idéalisme. C’est simple, cette dernière m’a fait vibrer et vivre son aventure grâce à l’alchimie palpable de ces deux protagonistes.

Bien que j’ai très rapidement deviné les grandes lignes et la finalité de ce nouveau volet, je suis tombé de nouveau sous le charme de la plume idyllique de Julia Quinn qui se permet une réécriture de Cendrillon réussie et totalement addictive. C’est simple, je n’ai pu lâcher ce roman et celui-ci a été un merveilleux régal.