Jeunesse·Science-fiction

Le Joyau, tome 1 d’Amy Ewing

Note : ★★★★☆ — « Je suis ravi de constater que mon appréciation reste quelque peu inchangée tant je me suis à nouveau fortement distrait au cours de ce premier volet au rythme efficace et certain. Je regrette juste une quelque verdeur dans la construction de l’univers et des personnages. Néanmoins, Le Joyau se dévoile un premier chapitre introductif réussi et dont je suis d’ores et déjà entrain de découvrir la suite. »


« Vous êtes plus précieuse que vous ne le pensez. »

Résumé :
Qui dit Joyau dit richesse. Qui dit Joyau dit beauté. Qui dit Joyau dit royauté. Mais pour les filles comme Violet, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n’importe quelle servitude : Violet est née et a grandi dans le Marais avant d’être formée dans l’optique de devenir Mère-Porteuse pour la royauté. En effet, au sein du Joyau, la seule chose qui prime sur l’opulence et le luxe, c’est la descendance…
Achetée par la Duchesse du Lac lors de l’Enchère des Mères-Porteuses, Violet est accueillie par une gifle. Désormais connue sous l’appellation #197, elle va rapidement découvrir la brutale réalité qui sous-tend l’étincelante façade du Joyau : cruauté, trahisons et violence sourde sont les méthodes de la royauté.
Violet doit accepter ce sinistre quotidien… et tâcher de rester en vie. Mais c’est alors que naît une romance interdite entre elle et un séduisant jeune homme, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Bien que la présence de ce dernier vienne illuminer le sombre quotidien de Violet au cœur du Joyau, les conséquences de leur relation illicite vont dépasser ce qu’ils redoutaient…

Chronique :
Parfois je suis plus que désireux de sortir certaines reliques de ma PAL, ce qui fut le cas avec ce premier volet dont je ne garde aucun souvenir alors qu’il semblerait que je l’ai déjà lu et apprécié au vu de la note attribué. C’est donc avec curiosité que je me suis lancé dans cette relecture dont quelques brides de souvenirs me sont revenues en mémoire en cours de lecture.

Il faut dire que bien que plus qu’efficace et fluide, l’intrigue dévoilée reste, jusqu’à présent, ordinaire et des plus classique dans le genre. Je n’ai donc été nullement surpris par son avancée même si je dois bien admettre l’avoir une nouvelle fois globalement appréciée. Amy Ewing dévoile un univers dystopique cohérent et convaincant même si j’aurais apprécié davantage de développement et d’approfondissement quant à sa présentation et sa construction. L’auteure se contente du minimum pour dévoiler et mettre en branle un monde au socle stable et j’espère grandement en apprendre davantage par la suite et ce, malgré quelques révélations quant à l’établissement monarchique de ce dernier. Néanmoins et comme le veut son statut, ce premier chapitre ouvre les portes d’un milieu ou les femmes sont acquises pour servir, en tant que futures mères porteuses pour Violet, la royauté. Le Joyau n’est donc pas l’endroit merveilleux que laisse le présager son envoûtant et féerique nom. Ainsi, le tableau se noircit au fil des chapitres et malgré un style assez superficiel, la romancière expose assez de détails pour que le lecteur se prenne au jeu et fasse de ce roman une lecture divertissante et remplissant parfaitement son rôle.

Une réussite dû à son héroïne des plus attachante qui soit. Bien que suivant le traditionnel schéma de ce genre littéraire, j’ai fortement apprécié suivre et voir évoluer Violet au sein de ce décor dans lequel cette dernière devra faire preuve de ruse et d’audace. C’est pourquoi et sans grande surprise que cette dernière découvrira les véritables raisons de tout ce dispositif et c’est naturellement que ce protagoniste semble prendre le chemin d’un véritable emblème de liberté. Bien entendu et pour opérer ce changement, la nouvelle acquisition de la Duchesse du Lac pourra compter sur de nouveaux et précieux fidèles alliés nous ouvrant les pas sur la traditionnelle romance. Si j’ai apprécié l’amitié entre celle-ci et Raven, j’avoue avoir été moins réceptif à la romance interdite avec Ash qui m’a semblé bien trop précipitamment établie, collant cependant à la dynamique de ce récit. Pour le reste et sans singularité, chaque rencontre réalisée au cours de ma lecture s’est également dévoilée soignée tant chacun des protagonistes campent parfaitement son rôle pour offrir un résultat des plus homogène qui soit.

Enfin et bien qu’il s’agissait d’une relecture, je ne gardais que de brefs souvenirs de celle-ci. Je suis donc ravi de constater que mon appréciation reste quelque peu inchangée tant je me suis fortement distrait au cours de ce premier volet au rythme efficace et certain. Je regrette juste une quelque verdeur dans la construction de l’univers et des personnages. Néanmoins, Le Joyau se dévoile un premier chapitre introductif réussi et dont je suis d’ores et déjà entrain de découvrir la suite.

12 commentaires sur “Le Joyau, tome 1 d’Amy Ewing

  1. Je connais de nom mais je ne pense pas avoir tenté mais je ne doute pas être comme toi séduite par cette classique pour le genre, mais divertissante lecture malgré une romance trop rapide (comme souvent en YA).

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    1. C’est exactement ça, ça se lit tout seul donc il ne faut parfois pas bouder son plaisir même si j’espère une suite plus profonde quant à l’univers et son décor.

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  2. Au moins, cette relecture reste inchangée et appréciée !! ^^
    Et tu es déjà en train de lire la suite, c’est prometteur !
    J’avais vraiment beaucoup aimé cette trilogie, même si dans le genre, j’ai toujours eu une nette préférence pour La Sélection !

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  3. C’est toujours agréable quand une relecture confirme une bonne impression 🙂
    J’ai lu l’ensemble de la trilogie il y a plusieurs années, d’après mon souvenir ça se laisse lire facilement, un peu trop même pour être réellement satisfaisant.
    J’espère que tu apprécieras tout autant les tomes suivants 😉

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