Note : ★★★★☆ — « Sans renouveler le genre David Eddings offre ce qu’il sait faire de mieux et dévoile un aperçu d’une épopée incroyable et palpitante dont l’action et les révélations bercent le rythme de celle-ci et dont l’humour et le divertissement symbolisent le style de l’auteur. »
Résumé :
Emouchet, le chevalier pandion, est de retour d’exil, prêt à reprendre sa place de Champion de la reine. Mais sa maîtresse est frappée d’un mal mystérieux et Séphrenia, la vieille sorcière, n’a pu que retarder l’échéance : assise sur son trône, enchâssée dans un bloc de cristal, la jeune reine est mourante ; il faut vite trouver un remède. Cette histoire se passe dans une terre de royaumes combattants, d’intrigues de cour, de magie noire et de haute aventure. La maladie de la reine est une aubaine pour les ambitieux. Alors, Emouchet part chercher les remèdes en compagnie de Séphrenia et de la petite Flûte aux étranges pouvoirs. Après bien des franches galopades et des téméraires traversées, il ne saurait manquer d’atteindre enfin cet objectif qui se dérobe sans cesse… Mais les Zemochs, pour la première fois depuis cinq cents ans, sont aux portes de l’Elénie. On murmure qu’Azash, leur dieu aîné, convoite le Bhelliom, la pierre sacrée perdue, qui ferait de lui le maître du monde. Contre une telle menace, que peuvent les coups d’épée ? Allons, les ténèbres rôdent, la reine agonisante est peut-être – à l’insu de tous – l’ultime espoir de la lumière. Et le valeureux Emouchet n’est pas au bout de ses peines.
Chronique :
David Eddings n’est pas un auteur qui m’est inconnu car j’ai débuté lors de sa sortie l’intégrale de La Belgariade que j’avais beaucoup apprécié malgré un côté assez usuel dans sa construction et le déroulement son intrigue. Pour autant, je n’ai pas hésité un seul instant devant la magnifique réédition de cette saga et dont la découverte s’est révélée une agréable lecture.
J’ai fortement apprécié cette première approche malgré un système de rouage, une fois de plus bien loin de révolutionner le genre mais qui se veut à l’image de son auteur. Sans être totalement comparable, ce premier tome est assez similaire à celui de sa précédente série dans sa construction et finalement David Eddings livre à nouveau du David Eddings et c’est tant mieux car malgré un début d’intrigue quelque peu confus quant à l’univers et ses principes de fonctionnement, il est indéniable que le style de ce dernier se démontre addictif et sa plume des plus entraînante. Grâce à cette plume efficace et visuelle, ce dernier m’a entraîné dans une aventure palpitante au rythme parfaitement mené une fois mes repères pris. Néanmoins et sans être totalement surprenant, Le trône de Diamant se veut par moments assez stupéfiant et certaines révélations m’ont étonné. J’ai aussi fortement apprécié retrouvé l’humour et la malice qui caractérise tant le style de David Eddings et qui me plait a chaque fois. J’adore ce trait d’humour permettant un moment de lecture aussi léger qu’haletant. A plus forte raison que ce récit se démontre avant tout introductif et que la fin laisse prévoir une action bien plus saisissante et grandissante à l’avenir.
C’est pourquoi, je ne pense pas tarder avant de retrouver l’univers de La Trilogie des Joyaux ainsi que ses personnages que j’ai trouvé tout simplement adorables et attachants, exceptés leurs noms que j’ai encore bien des peines à mémoriser, à commencer par Émouchet se fier et fidèle chevalier. Ce dernier m’a vraiment plu pour sa loyauté s’en faille envers le trône et grâce à son caractère tout feu tout flamme ainsi que sa grande bravoure qui m’ont plus que diverti. Mieux encore et aventure oblige, ce dernier sera accompagné de toute une ribambelle de personnages éloquents et mystérieux dont les interactions m’ont plus que régalé. Malgré une certaine simplicité dans la construction de ces derniers et un fort sentiment manichéen dans leur action, je les ai plus qu’appréciés et j’attends d’en apprendre davantage sur certains comme Flûte et Sephrénia qui se démontèrent bien mystérieuses. J’espère que celles-ci se verront détenir une place encore plus importante au sein de cette aventure et qu’elles ne serviront pas seulement d’alliées à notre éloquent héros.
En bref et sans renouveler le genre, David Eddings offre ce qu’il sait faire de mieux et dévoile un aperçu d’une épopée incroyable et palpitante dont l’action et les révélations bercent le rythme de celle-ci et dont l’humour et le divertissement symbolisent le style de l’auteur.
Cette lecture a été réalisée à l’occasion du Flowers Books Challenge – 2022 : Catégorie Tournesol.
Je pense peut-être lire La Belgariade en version audio, ça sera peut-être l’occasion de découvrir l’auteur avant cette nouvelle sortie.
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J’ai beaucoup aimé le premier tome de La Belgariade. Sans sortir des sentiers battus et des codes de la fantasy, l’auteur livre un premier tome des plus entrainant.
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Ça ne parait pas trop dépassé comparé à tout ce qu’on peut lire dans le même genre aujourd’hui ?
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Dépassé non mais usuel oui. Après, il reste l’un des pionniers du genre donc je trouve pertinent de le découvrir.
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Ok, je vais vraiment y penser alors, sûrement pour le mois prochain.
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Et bien je serais ravi de te lire sur la question 😉
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Entre l’humour, les révélations surprenantes (j’en suis de plus en plus friandes puisque j’en fais de moins en moins) et les personnages, ce premier tome semble être une belle réussite. Et puis, comme je te le disais, j’aime beaucoup la couverture 🙂
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Excepté la construction usuelle et habituelle de l’auteur, le reste se veut vraiment bon et agréable à lire ! J’apprécie vraiment cette plume et il serait temps que je reprenne La Belgariade.
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N’ayant jamais lu l’auteur, la construction pourrait me surprendre 🙂
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Je dirais oui et non dans un sens car elle reprend les grandes lignes de la fantasy mais je ne peux que t’encourager à découvrir cet auteur 😉
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Edding est l’un des papes de la highfantasy classique d’autrefois, j’avais beaucoup aimé la Belgariade et la Malloree de lui, mais j’ai eu besoin de quelque chose d’un peu plus consistant à force du coup je n’ai pas testé cette saga là. Peut-être que je le ferai maintenant que le temps est passé ^^
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Je n’ai jamais terminé La Belgariade mais j’avoue qu’après cette lecture j’ai très envie de reprendre cette série. Concernant La Trilogie des Joyaux, ce premier tome est fortement prometteur et j’ai pas mal d’attentes concernant la suite.
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J’avais adoré cette série 🙂
Je crois qu’il faut tenir compte du fait qu’elle date du début des années 90, forcément aujourd’hui on trouve ça peu innovant ^^ Malgré tout, je garde une affection particulière pour ces personnages 🙂
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Je te l’accorde, je pense qu’à sortie ses oeuvres avaient plus de saveurs même si j’ai fortement apprécié ma lecture.
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