Castonbury Park, tome 2 : Tentée par le Lord de Helen Dickson

Note : ★★★★☆ — « Alors que j’avais déjà apprécié le précédent volet, j’ai trouvé celui-ci bien plus captivant et agréable à découvrir. Ainsi et sans se dessiner une lecture totalement palpitante, celle-ci n’en est pas moins efficace et rythmée et ce grâce au doux et léger style de l’auteure qui offre un second volet hautement pertinent et purement addictif. En clair, j’ai adoré parcourir et déguster cette romance portée par un séduisant et dynamique duo de personnages. »

Le somptueux domaine de Castonbury Park est à l’image de ses résidents : noble, prestigieux et jalousé. Et leurs cœurs passionnés n’ont aucun souci des convenances…

Résumé :
Angleterre, Derbyshire, 1816
En acceptant de devenir la femme de chambre de Mlle Araminta, Lisette savait que la tâche serait rude. Non que cette jeune lady lui donne du fil à retordre – elles s’entendent à merveille ! – ni qu’elle ait à se plaindre du somptueux domaine de Castonbury Park… L’objet de son tourment est le propre frère de sa maîtresse : le colonel Montague. En séducteur impénitent qu’il est, il la presse de ses avances, et lui dit cent fois son désir de faire d’elle sa maîtresse… et sans cesse elle tremble à l’idée que la chose s’ébruite et qu’on la chasse. Mais combien de temps pourra-t-elle résister, et surtout garder son secret ? Aux Indes, toute une nuit, le colonel Montague l’a longuement, ardemment tenue dans ses bras. Et si, manifestement, il n’en a pas gardé le moindre souvenir, de son côté, Lisette n’a jamais oublié les sensations extrêmes de leur brûlante étreinte…

Chronique :
Ayant particulièrement apprécié le premier volet de cette saga historique, j’étais impatient de repartir à l’assaut de celle-ci grâce au changement d’auteure dont je trouve le procédé étonnant mais des plus novateur et pertinent. En effet, ce choix permet d’éviter une certaine lassitude et de découvrir un même univers sous différents angles et sous d’autres visions.

D’autant plus que le résultat se dévoile finalement encore meilleur que par le passé. Si j’avais aimé ma précédente lecture pour sa douceur et sa légèreté, je dois bien admettre que j’ai bien plus adoré celle-ci grâce aux mêmes ingrédients portés par une style fort addictif. Il ne m’aura pas fallu longtemps pour arriver à la conclusion de cette nouvelle romance au rythme endiablé et effréné dont j’ai adoré me délecter. En effet, Helen Dickson nous plonge avec rapidité et efficacité au sein de son intrigue et j’ai adoré ce choix percutant choix. La plume de cette dernière se révèle directe et sans équivoque et permet de vivre une vive et cocasse histoire d’amour impossible entre une jeune domestique et un colonel au réputé nom. Mieux encore et comme précédemment, se cache derrière cet énergique jeu du chat et la souris de nouveaux détails concernant l’importante famille qu’est celle des Montague. Ainsi et à travers son histoire d’amour, l’auteure parvient à évoquer avec simplicité de forts sujets et à les traiter avec légèreté et aisance. Sans pour autant tenter de réaliser une certaine critique de société, j’ai apprécié retrouver cette pertinente dimension qui permet d’ajouter une certaine maturité à cet agréable et doux chapitre. Je regrette seulement une conclusion assez hâtive et bien trop vite traitée, laissant quelques questions en suspens dont j’espère découvrir les réponses dans les prochains volets.

Cependant et malgré ce léger défaut, cet aspect n’aurait pu être naître sans l’excellence et la qualité des personnages dévoilés autour de cette intrigue de cœur. En effet, j’ai plus qu’été conquis par Lisette, cette jeune femme de chambre aux idées arrêtées et à la langue bien pendue qui permet à Helen Dickson d’offrir de vives et causassent interactions entre cette dernière et Ross Montague, cet impétueux colonel prêt à tout pour assouvir son fougueux désir. C’est simple, j’ai adoré voir naitre et suivre leur relation ainsi que l’évolution de cette dernière. Avec simplicité et non sans efficacité, l’auteur dévoile un duo des plus explosif et dont le tempo m’a particulièrement convaincu. Quand bien même toute la prévisibilité et les quelques clichés du genre, je dois admettre avoir pris un plaisir fou à découvrir cette légère et frivole romance. Ainsi, chaque scène mettant à l’honneur ce merveilleux duo m’a fort régalé et bien que certains passages peuvent paraître pour certain(e)s assez sexistes et misogynes, comme j’ai pu le lire, je n’ai pas retrouvé ces points dérangeants étant donné l’aspect historique de ce roman. Finalement, la relation entretenue entre nos protagonistes se dévoile forte crédible et des plus plausible et colle merveilleusement au cadre temporel retranscrit. D’autant plus que nos deux amants ne sont pas les seuls personnages dévoilés et j’ai trouvé ce choix pertinent. En effet, Helen Dickson met en action d’autres membres de la famille Montague, dont la sœur du colonel Ross, Araminta que j’ai fort apprécié pour sa bonté et son grand cœur. Malgré sa haute place au sein de la société, celle-ci n’hésite pas à traiter Lisette, sa femme de chambre, comme son égale et nos deux jeunes femmes lieront une véritable amitié qui m’a semblé assez touchante. Etonnamment, l’auteure parvient aussi à dresser des portraits quelque peu plus nuancé et parfois assez sombres de certains membres de cette société patriarcale que j’ai adoré détester. J’ai trouvé ce choix bien étonnant et fort audacieux tant il permet à Helen Dickson d’apporter une légère noirceur salvatrice à son histoire d’amour.

Alors que j’avais déjà apprécié le précédent volet, j’ai trouvé celui-ci bien plus captivant et agréable à découvrir. Ainsi et sans se dessiner une lecture totalement palpitante, celle-ci n’en est pas moins efficace et rythmée et ce grâce au doux et léger style de l’auteure qui offre un second volet hautement pertinent et purement addictif. En clair, j’ai adoré parcourir et déguster cette romance portée par un séduisant et dynamique duo de personnages.