Campus Drivers, tome 2 : Book Boyfriend de C. S. Quill

Note : ★★★★☆ — « Malgré une bonne impression, ce second volet souffle le chaud et le froid tant certains aspects m’ont autant convaincu que laissé dubitatif. Seuls le style addictif et la fraîcheur de la plume de C. S. Quill m’ont de nouveau régalé et m’ont permis de vivre un pétillant et léger moment, manquant cependant d’émotions et de subtilités, excepté dans les derniers chapitres qui relèvent le résultat. »

« J’ai laissé ses problèmes s’agrafer à mon cœur, je me suis enfermée dans mes livres regorgeant de belles histoires rassurantes qui finissent toujours bien »

Résumé :
Lorsque Donovan, Campus Drivers adulé et bourreau des cœurs avéré, prend conscience des séquelles que peut causer son comportement, il décide de devenir LE petit ami parfait.
Pour cela, il a besoin du meilleur coach dans le domaine: Carrie. Mais, même s’ils ne se sont jamais fréquentés, celle-ci sait qu’elle ne veut rien avoir à faire avec lui. Les tombeurs d’un soir en quête de repentir, elle n’y croit pas une seconde dans la vraie vie. Elle préfère collectionner les héros des romances qu’elle dévore, c’est bien moins compliqué !
S’il parvient à la convaincre, c’est un programme intensif en romantisme que va devoir suivre Donovan. Mais n’est pas un héros de New Romance qui veut, surtout quand la réalité essaie de jouer avec la fiction !

Chronique :
Ayant adoré ma découverte du premier volet, j’étais à la fois impatient et songeur d’entamer cette suite. Il faut dire que le premier couple dévoilé par C. S. Quill m’a plus que charmé et convaincu. A tel point que je craignais que le suivant ne se présente pas à la hauteur. Finalement et même si je n’ai pas autant apprécié ce nouveau chapitre, celui-ci ne souffre nullement d’une quelconque comparaison tant l’auteure est parvenue à dévoiler un nouveau roman ainsi que de nouveaux personnages aux antipodes des précédents.

Ainsi et étonnement, je suis beaucoup moins radical et reste bien plus pondéré quant à ce nouveau chapitre qui me laisse assez perplexe et dubitatif. Il faut dire que quand bien même j’ai dévoré cette nouvelle romance, celle-ci ne pas tant convaincu et il m’a semblé qu’elle manquait parfois de crédibilité et grandement de subtilité. L’auteure m’ayant habitué à une plume sensuelle et voluptueuse, je n’ai eu que d’autre choix que de regretter ne pas retrouver cette finesse ainsi que cette justesse dans cette nouvelle romance. Cette fois-ci, j’ai trouvé le style de C. S. Quill bien trop impudique et érotique pour m’émouvoir un minima et j’avoue avoir sauté quelques scènes charnelles tant je les ai trouvé assez creuses et peu travaillées et manquant réellement d’artifice. D’autant plus que les dernières scènes d’amour de ce tome démontrent tout le talent et la délicatesse de sa plume, ce qui me laisse encore plus amer tant j’aurais voulu vibrer une seconde fois grâce à cette lecture. Néanmoins et passé ce désagrément, j’ai été plus que joie de retrouver toute la malice et l’ironie de cette dernière tant l’humour inonde et déborde de ce roman. J’ai donc passé un léger et frais moment de détente et je n’en attendais pas moins de la part de C. S. Quill qui signe un second volet sans prise de tête, se lisant avec simplicité mais non sans efficacité tant il est se dévoile aussi addictif que son prédécesseur.

D’autant plus que l’humour présent n’aurait pu naître sans la cocasserie et la drôlerie du nouveau duo dévoilé. Quand bien même je reste sur mes réserves du fait que je les ai trouvé parfois assez stéréotypés, j’avoue avoir adoré découvrir et me délecter des nombreuses joutes verbales entre Carrie et Donovan. Ces personnages hauts en couleur m’ont tout simplement régalé et très rapidement séduit grâce à leurs interactions dont les railleries créent un certain rythme et offre une relation houleuse et électrique. Cette électricité m’a plus que plu grâce au génie de C. S. Quill qui retranscrit avec brio cette tension permanente à laquelle j’ai été plus que réceptif. Ainsi et quand bien même une baisse de régime quant à l’évolution de leur relation assez peu convaincre en milieu de roman, l’auteure est parvenue à se rattraper avec force tant la conclusion de cette idylle s’est démontrée chargée en émotions ainsi qu’en sentiments. Il faut dire qu’enfin les masques tombent car bien des secrets viennent ternir et assombrir cette dernière et j’attendais avec impatience que certains me soient enfin dévoilés. Malheureusement et comme le reste, j’ai trouvé celui concernant notre héroïne, Carrie assez peu probable et je m’attendais à quelque chose de plus touchant et poignant, à l’image de celui de Donovan qui permet à l’auteure d’évoquer et de traiter un fort sujet d’actualité. Sans pour autant être omniprésent, C. S. Quill s’en inspire avec finesse et même si j’ai trouvé la nature d’Amélia assez antipathique au premier abord, je n’ai pu qu’être touché par celle-ci. Tout comme cette dernière s’inspire des lectrices et lecteurs de romances pour construire son héroïne, ce qui m’a permis de m’identifier et de m’attacher un minimum grâce à sa passion pour la lecture. En effet, il m’a été amusant de retrouver certaines traces de clubs de lectures ou bien de challenges par exemple. Mieux encore et comme je le souhaitais, j’ai été plus que satisfait de retrouver nos anciens héros – Lois et Lane – mais aussi d’en découvrir de nouveaux laissant entrevoir un léger aperçu de l’avenir de cette saga que j’ai très envie de découvrir

Enfin et malgré une bonne impression, ce second volet souffle le chaud et le froid tant certains aspects m’ont autant convaincu que laissé dubitatif. Seuls le style addictif et la fraîcheur de la plume de C. S. Quill m’ont de nouveau régalé et m’ont permis de vivre un pétillant et léger moment, manquant cependant d’émotions et de subtilités, excepté dans les derniers chapitres qui relèvent le résultat.