Fantasy

Dieux de Chair et de Mensonge, tome 1 : Désirs Immortels de Chloe Gong

Note : ★★★★☆ — « Bien que présenté en tant que roman pour adulte, Désirs Immortels m’a semblé encore trop orienté jeune public et se rapproche fortement de Ces Plaisirs Violents. Pour autant et appréciant le genre, j’ai retrouvé avec enchantement le visuel style de Chloe Gong dévoilant un univers moderne où l’action transpire et déborde de part en part. Je regrette juste un manque d’approfondissement quant aux personnages dévoilés sensés se rapprochés des destinée d’Antoine et Cléopâtre restés, pour le moment, dans l’ombre. »


« Il n’y a pas de dieux en ce monde, seulement des rois et des tyrans.
Une collision féroce entre amour et pouvoir dans cette réécriture d’Antoine et Cléopâtre. »

Résumé :
Chaque année, une centaine d’habitants du royaume de Talin participent aux Jeux. Cette arène sanglante promet d’inimaginables richesses à son unique vainqueur.
La Princesse Calla Tuoleimi a déserté le palais après l’assassinat de ses parents… de sa propre main. Espérant débarrasser le royaume de sa monarchie tyrannique, elle pourra mettre un point final à son plan si elle triomphe des Jeux.
Anton Makusa, membre en exil de la famille royale, espère sauver son amour d’enfance gravement malade grâce aux gains qu’il tirera des Jeux. Confiant et indolent, il est certain que ses pouvoirs inégalés le guideront jusqu’à la victoire.
Bien qu’ayant des buts différents, Calla et Anton scelleront une alliance dont l’intensité consumera tout sur son passage. Calla devra alors décider si elle se bat par loyauté envers son royaume, ou par amour.

Chronique :
Suite à ma première rencontre avec Chloe Gong et sa réécriture moderne de Roméo et Juliette avec sa duologie Ces Plaisirs Violents, j’avais hâte de retrouver la romancière dans une écriture dévoilée comme plus adulte avec, cette fois-ci, la modernisation de l’histoire liant Antoine et Cléopâtre.

Malheureusement et bien que j’ai apprécié dans son ensemble ce divertissement, j’avoue que je m’attendais à plus profond et mature que ce que je me suis mis sous la dent. Bien que je sois loin d’apprécier les cases et autres classements, il y a pour moi erreur sur la marchandise et Désirs Immortels est pour moi bien plus jeune adulte qu’autre chose. Pour autant et appréciant le genre, je ne peux nier avoir apprécié retrouver l’efficacité et l’assurance de la plume de l’auteure mettant en action les arts martiaux et ses affinités comme pas deux. En ce sens, j’ai voyagé dans un univers asiatique des plus moderne et visuel dans lequel l’action est si omniprésente que cette dernière m’a happé de bout en bout. Derrière ses airs de Hunger Games de Suzanne Collins, Chloe Gong dévoile une intrigue rondement ficelée qui, sans révolutionner le genre, apporte sa pierre à l’édifice. Certaines révélations sont certes prévisibles mais servent justement l’intrigue et l’avancée de la relation entre Calla et Anton que j’ai tout autant apprécié que le reste sans pour autant y être des plus sensible.

Il faut dire que la construction des personnages, à l’inverse de l’univers, se révèle assez sommaire et parfois grossière pour m’appuyer dessus afin de parvenir à m’attacher à l’un ou l’autre. Si bien que j’avoue n’avoir que ressenti trop peu de sentiments et autres émotions au cours de mon aventure, ci ce n’est le palpitant de l’intrigue. Je regrette ce constat car je n’ai en connaissance que les grandes lignes de l’histoire entre Antoine et Cléopâtre et je m’attendais à bien plus saisissant et bouleversant. Néanmoins et s’agissant d’un premier volet, il est essentiel de ne pas oublier que l’auteure introduit avant tout son pertinent jeu de survie et place ses pions à l’aide d’intrigues géopolitiques et autres complots et jeux de pouvoir. C’est pourquoi, c’est avec enthousiasme que je lirais la suite de ces plaisances retrouvailles qui manque d’un brin d’audace et d’aboutissement.

Ainsi et bien que présenté en tant que roman pour adulte, Désirs Immortels m’a semblé encore trop orienté jeune public et se rapproche fortement de Ces Plaisirs Violents. Pour autant et appréciant le genre, j’ai retrouvé avec enchantement le visuel style de Chloe Gong dévoilant un univers moderne où l’action transpire et déborde de part en part. Je regrette juste un manque d’approfondissement quant aux personnages dévoilés sensés se rapprochés des destinée d’Antoine et Cléopâtre restés, pour le moment, dans l’ombre.

19 commentaires sur “Dieux de Chair et de Mensonge, tome 1 : Désirs Immortels de Chloe Gong

  1. Oh dommage que tu n’ais pas trouvé l’aspect plus mature et abouti que tu attendais avec ce roman. J’espère que le tome suivant t’offrira plus d’audace, je te le souhaite en tout cas. 😉

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      1. Oui, une mention young adulte aurait été plus adaptée apparemment et aurait apporté moins de déceptions lors de la lecture. On croise les doigts pour que le suivant soit plus mature et rattrape ce mauvais choix de catégorie 😉

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  2. La couverture me faisait clairement de l’oeil mais je ne m’étais pas plus penchée sur le roman que cela. Je suis intriguée malgré les défauts que tu soulèves.

    Et concernant la cible, je suis d’accord que Sabran devait viser un public plus adulte mais avec De Saxus, je suis de plus en plus déçue. Trop de titres « blockbuster » à mon goût. J’ai beaucoup revu mes choix de lecture chez eux, même s’il y a de très bons romans.

    Je vois dans les commentaires que tu te régales avec le dernier C. Clare ! Je t’avoue que j’étais pas emballée plus que cela par le résumé, trop classique à mon goût, du coup, j’ai hâte d’avoir ton retour.

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    1. Nous sommes d’accords, les premières parutions de Sabran étaient bien plus ambitieuses et audacieuses selon moi également. J’ai aussi cette impression avec De Saxus, preuve en est avec L’Ascension d’une héritière que je n’ai encore acheté.

      Concernant Cassandra Clare, certes cela reste assez classique jusqu’à présent mais j’apprécie tellement son style que je me régale. D’autant plus qu’elle parvient à merveille à s’émanciper de TMI !

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  3. Pas de surprise malheureusement dans cette confirmation d’un récit trop en surface pour moi. Après, sans vouloir retourner le couteau dans la plaie, Sabran est quand même un label pour des textes plutôt jeunesse/YA, dans mon esprit, pour un public encore plus jeunesse que DeSaxus, qui pour moi n’est déjà pas adulte, alors…

    Mais j’aurais aié que tu trouves ton bonheur comme dans son précédent texte. Navrée pour toi.

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    1. Alors qu’en réalité il me semble que Sabran visait public plus avisé selon leurs premières parutions. Après, j’ai retrouvé une plume divertissante mais sans grand enjeux. Pour le coup, Ces Plaisirs Violents me paraît bien plus abouti.

      Heureusement, je me régale avec Cassandra Clare 😉

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  4. Dommage pour le manque de profondeur des personnages… En raison de la ME, je partais sur du YA alors je pense que cet aspect ne devrait pas me gêner, d’autant que ton avis reste somme toute positif 🙂

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    1. Alors que pour le coup, Sabran représente pour moi autre chose que du YA du fait de leurs premières parutions bien plus audacieuses que ce premier volet, certes efficace 😉

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  5. ça semble assez classique dans le genre romantasy, probablement pas une lecture qui pourrait me plaire, surtout que le résumé ne m’accroche pas vraiment. Dommage.

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